Amurado
1925
Musique: Pedro Laurenz et Pedro Maffia
Paroles :José De Grandis
Quelques dates pour Pedro Laurenz :
1920 , il joue dans l'orchestre de Roberto Goyeneche qui inaugure en 1922 Radio Cultura
1925 , il est engagé par Julio De Caro pour jouer dans son sextet dont le premier bandonéoniste est Pedro Maffia et enregistre avec lui un disque de duos de bandonéons qui a marqué l'histoire de ce genre. Partira en tournée en Europe, joue dans des films avec Gardel...
Une nuit de 1925, dans un café de Buenos Aires, le violoniste Jose de Grandis remit les vers d'Amourado (abandonné) à Pedro Laurenz. C'est là que Laurenz a créé la musique de la première partie du tango qui allait devenir l'un de ses plus grands succès. Il l'a ensuite montré à son ami Pedro Maffia, qui a terminé la musique. Amurado a depuis été arrangé d'innombrables façons et pour d'innombrables instruments
1932 , Aníbal Troilo est engagé par De Caro et joue donc aux côtés de Laurenz
1934 , ses débuts à la tête de son propre orchestre qui jouera sans interruption jusqu'en 1953. Il engage Pugliese comme pianiste et, en 1935, Gobbi comme violoniste.
Troílo et Piazzolla le considéraient comme leur maître.
Son écriture adaptée à la danse se caractérise en premier lieu par un phrasé lyrique qui repose sur un rythme énergique bien marqué dont les arrangements sophistiqués sont le trait dominant. Sa version d'Arrabal est considérée comme la pierre fondatrice de l'âge d'or.
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Les versions écoutées :
https://www.youtube.com/watch?v=xrMpWpzjRyg Orq. Francisco Lomuto - (1927)
https://www.youtube.com/watch?v=w-2I-mzB5IA Julio De Caro - Amurado (1927)
https://www.youtube.com/watch?v=yACXMd3X8u8 Osvaldo Pugliese - Amurado (1944)
https://www.youtube.com/watch?v=A91GengMoiY Pedro Laurenz - Amurado (1952)
https://www.youtube.com/watch?v=9iua1aThj6U José Basso - Amurado (1959)
https://www.youtube.com/watch?v=P_YkWozFqZE Julio Sosa | Orq. Leopoldo Federico - Amurado (1962)
https://www.youtube.com/watch?v=o3HR6JACcUA Hugo Diaz - Amurado
https://www.youtube.com/watch?v=WQS8u8XLOdM Sexteto Mayor (1975)
Campaneo a mi catrera y la encuentro desolada.
Sólo tengo de recuerdo el cuadrito que está ahí,
pilchas viejas, una flores y mi alma atormentada...
Eso es todo lo que queda desde que se fue de aquí.
Una tarde más tristona que la pena que me aqueja
arregló su bagayito y amurado me dejó.
No le dije una palabra, ni un reproche, ni una queja...
La miré que se alejaba y pensé:
¡Todo acabó!
¡Si me viera! ¡Estoy tan viejo!
¡Tengo blanca la cabeza!
¿Será acaso la tristeza
de mi negra soledad?
Debe ser, porque me cruzan tan fuleros berretines
que voy por los cafetines
a buscar felicidad.
Bulincito que conoces mis amargas desventuras,
no te extrañe que hable solo. ¡Que es tan grande mi dolor!
Si me faltan sus caricias, sus consuelos, sus ternuras,
¿qué me quedará a mis años, si mi vida está en su amor?
¡Cuántas noches voy vagando angustiado, silencioso
recordando mi pasado, con mi amiga la ilusión!...
Voy en curda... No lo niego que será muy vergonzoso,
¡pero llevo más en curda a mi pobre corazón!
Je regarde mon lit et je le trouve désolé
J'ai seulement comme souvenir ce petit portrait là-bas,
de vieux vêtements, des fleurs et mon âme torturée;
c'est tout ce qui me reste depuis qu'elle est sortie
d'ici...