Volver

1935 Música: Carlos Gardel

Letra: Alfredo Le Pera

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Volver (Revenir en français), sur les paroles du journaliste et poète argentin Alfredo Le Pera (1900 - 1935) a été enregistré le 19 mars 1935 par Carlos Gardel pour le film El dia que me quieras. Il y chante la douleur et la nostalgie de l'exilé qui ne peut revenir au pays de son premier amour, symbole de la fugacité de la vie et du destin de l'homme qui va inexorablement vers sa fin sans possibilité de retour.

Sentir que la vie n'est qu'un souffle,
Que vingt ans, ce n'est rien.

Trois mois plus tard, le 24 juin 1935, Carlos Gardel mourait avec Le Pera dans un accident d'avion à Medellin, en pleine gloire, à l'âge de 48 ans, laissant à des millions de fans sa dernière chanson, la plus mélodique et la plus nostalgique. Le chanteur entrera dans la légende et Volver deviendra l'un des titres culte du XXe siècle, entouré de vénération et même de superstition dans le monde du tango. Aucun orchestre ou DJ averti ne passera plus ce morceau dans un bal tango.

Paroles :

Yo adivino el parpadeo

de las luces que a lo lejos

van marcando mi retorno...

Son las mismas que alumbraron

con sus pálidos reflejos

hondas horas de dolor..

Y aunque no quise el regreso,

siempre se vuelve al primer amor..

La vieja calle donde el eco dijo

tuya es su vida, tuyo es su querer,

bajo el burlón mirar de las estrellas

que con indiferencia hoy me ven volver...

Volver... con la frente marchita,

las nieves del tiempo blanquearon mi sien...

Sentir... que es un soplo la vida,

que veinte años no es nada,

que febril la mirada, errante en las sombras,

te busca y te nombra.

Vivir... con el alma aferrada

a un dulce recuerdo

que lloro otra vez...

Tengo miedo del encuentro

con el pasado que vuelve

a enfrentarse con mi vida...

Tengo miedo de las noches

que pobladas de recuerdos

encadenan mi soñar...

Pero el viajero que huye

tarde o temprano detiene su andar...

Y aunque el olvido, que todo destruye,

haya matado mi vieja ilusión,

guardo escondida una esperanza humilde

que es toda la fortuna de mi corazón.

Revenir

Je devine le scintillement

Des lumières qui, au loin,

Marquent mon retour.

Ce sont les mêmes qui éclairèrent

Avec leurs pâles reflets

De profondes heures de douleur.

Et bien que je n'aie pas souhaité ce retour

On revient toujours A son premier amour.

La veille rue Où je me réfugie

Sa vie est à toi Son amour est à toi.

Sous le regard Moqueur des étoiles

Qui, avec indifférence, Me voient revenir aujourd'hui.

Revenir Avec le front fané

Les neiges du temps Ont argenté ma tempe.

Sentir Que la vie est un souffle

Que vingt ans, ce n'est rien

Que le regard fébrile, Errant parmi les ombres,

Te cherche et te nomme.

Vivre Avec l'âme agrippée

A un doux souvenir

Que je pleure à nouveau.

J'ai peur de la rencontrer

Avec le passé qui revient

Se confronter à ma vie.

J'ai peur des nuits

Qui, peuplées de souvenirs,

Enchaînent mes rêves.

Mais le voyageur qui fuit

Tôt ou tard Suspend sa marche.

Et même si l'oubli Qui détruit tout

A tué mon vieil espoir,

Je garde cachée Une humble espérance

Qui est toute la fortune De mon cœur.
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